La Cène Pascale, Jésus institue l’Eucharistie

« Le dernier soir avant que Je sois livré fut plein de joie pour la Cène Pascale, inauguration du Banquet éternel. A ce moment là, l’amour que je ressentais pour les hommes était infini et Je ne voulus pas les laisser orphelins… Pour vivre avec vous jusqu’à la fin des siècles et vous montrer Mon amour j’ai voulu être votre souffle, votre vie, votre soutien, votre tout ! »

 

Jésus prie dans le jardin de Géthsémani

« J’ai beaucoup plus souffert dans ces heures là qu’à la Crucifixion”. J’ai aimé tous les hommes dans cette heure d’abandon, de tristesse sans nom. Viens prier avec Moi seulement une heure, regarde c’est en ce moment que J’ai besoin de toi! Mon âme est triste à en mourir.

Père Je suis démoli mais ainsi Notre amour sera connu. Que Ta volonté soit faite, non la Mienne. Je revins réveiller mes Disciples, j’avais amené Mes trois amis pour qu’ils m’aident, partageant Mon angoisse, pour qu’ils fassent oraison avec Moi ; pour me reposer sur eux, sur leur amour … Comment décrire ce que j’ai ressenti quand Je les ai vus endormis ? Comme Mon Cœur en souffre encore aujourd’hui.

Et vous âmes chéries, pourquoi êtes-vous froides et indifférentes à Mon amour ? Je sais que vous devez vous occuper des besoins de votre famille, de votre maison, et du monde qui vous sollicite sans cesse. Mais n’aurez-vous pas un moment pour venir Me donner une preuve de votre amour et de votre gratitude ? Ne crains pas, si tu laisses pour Moi ton repos, Je te récompenserai.

Venez à moi, venez à Celui qui vibre d’amour pour vous et qui seul sait vous donner le véritable amour qui règne au ciel et qui vous transforme déjà sur la terre. Viens ! Je suis Celui qui t’aime et Celui qui a tant de compassion pour ta faiblesse, Celui qui est en train de t’attendre avec angoisse pour te recevoir dans Ses bras. »

 

Jésus est amené devant Caïphe

« Ils M’amenèrent devant Caïphe où Je fus reçu avec des moqueries et des insultes. Un des soldats Me gifla. C’était la première gifle que Je recevais et en elle Je vis le premier péché mortel de beaucoup d’âmes qui après avoir vécu en état de grâces commettraient ce premier péché… Mes Apôtres m’abandonnèrent et Pierre resta caché derrière un groupe, au milieu des domestiques, épiant, mû par la curiosité.

Il y’avait des hommes essayant d’accumuler des délits contre Moi. Il ne reste personne pour me défendre. Je suis seul et entouré de soldats qui veulent me dévorer comme des loups. »

 

Jésus est amené en prison

« Dans une des cours se trouvait Pierre, à moitié caché au milieu de la foule. Nos regards se croisèrent, il avait les yeux hors de ses orbites, Je lui en dit tellement ! Je le vis pleurer amèrement son péché et avec le cœur Je lui dis : « L’ennemi a essayé de te posséder mais Moi Je ne t’abandonne pas. Sache que ton cœur ne M’a pas renié. Tiens-toi prêt pour le combat du jour nouveau, pour les luttes renouvelées contre l’obscurantisme spirituel et prépare-toi à porter la Bonne Nouvelle. Adieu, Pierre. » 

Combien de fois Je regarde vers l’âme qui a péché, mais, regarde-t-elle aussi vers Moi ? Nos regards ne se croisent pas toujours. Combien de fois Je regarde l’âme et elle ne me regarde pas, ne Me voit pas, elle est aveugle … Je l’appelle par son nom et elle ne me répond pas. Je lui envoie un chagrin, une douleur pour qu’elle sorte de son rêve, mais elle ne veut pas se réveiller.

Mes aimés, si vous ne regardez pas le Ciel, vous vivrez comme des êtres privés de raison… Levez la tête et contemplez la Patrie qui vous attend. Cherchez votre Dieu et vous Le rencontrerez toujours avec les yeux fixés sur vous. Et dans Son regard vous trouverez la paix et la vie.

Contemplez-Moi dans la prison où je passai une grande partie de la nuit. Cette nuit de tant de douleurs et considérez que cette douleur se prolonge dans la solitude de tant de Tabernacles, dans la froideur de tant de coeurs »

Jésus à Catalina Rivas (mystique colombienne) , extrait de « La Passion de Jésus »

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