Jésus est amené devant Hérode

« Pilate demande qu’on M’amène en présence d’Hérode. Il se réjouit de Me voir comparaître devant son tribunal car il espérait pouvoir s’amuser de Mes paroles et de Mes miracles. Pendant ce temps Mon Cœur était très uni à Mon Père céleste. Je Me consumais de désir de donner pour les âmes jusqu’à la dernière goutte de Mon Sang ».

 

Jésus est amené de nouveau devant Pilate

« Je permis qu’ils Me traitent comme un fou et Me couvrent avec un vêtement rouge en signe de moquerie et de dérision, ensuite, au milieu de cris furieux, ils M’amenèrent de nouveau en présence de Pilate. Pour apaiser la fureur de la foule il commande qu’on me fasse fouetter… »

 

La flagellation de Jésus

« Regardez-moi, Mes aimés, Me laissant conduire avec la douceur d’un agneau au supplice terrible de la flagellation. Sur Mon corps, déjà couvert de coups et épuisé de fatigue, les bourreaux M’infligent cruellement, avec des cordes tressées de terribles coups. La violence avec laquelle ils Me frappent est si grande qu’il ne reste sur Moi pas un seul endroit qui ne soit la proie de la plus terrible douleur … Les coups et les coups de pieds M’occasionnèrent d’innombrables blessures… Les verges arrachaient des lambeaux de Ma peau et de Ma chair. Le Sang coulait de tous mes membres…

Je tombais de temps en temps à cause de la douleur que m’occasionnaient les coups sur Ma virilité. Mon corps était dans un tel état que je ressemblais plus à un monstre qu’à un homme. Les traits de ma figure avaient perdu leur forme, ce n’était plus qu’un seul œdème.

Je pensais à toutes les âmes auxquelles plus tard j’allais inspirer le désir de suivre Mes traces, et cela me consumait d’amour. Je les voyais fidèles imitatrices apprenant de Ma douceur, de Ma patience et de Ma sérénité »

 

Jésus est condamné à mort

« Au lever du jour, Caïphe ordonna qu’on Me conduise  à Pilate pour qu’il prononce la sentence de mort. Celui-ci m’interrogea, désireux de trouver un motif pour Me condamner mais en même temps sa conscience le tourmentait et il ressentait une grande peur devant l’injustice qu’il allait commettre.

Dans Pilate sont fidèlement représentées les âmes qui ressentant en même temps le mouvement de la grâce et de leurs passions, dominées par le respect humain et aveuglées par l’amour propre, par la crainte de paraître ridicules, laissent passer la grâce.

A toutes les questions de Pilate je ne répondis rien mais quand il me demanda « Es-tu le roi des juifs ? » Alors avec gravité et fermeté Je répondis «  Tu l’as dit Je suis le Roi des Juifs mais Mon règne n’est pas de ce monde ». C’est-à-dire que je ne cherche pas les louanges des hommes.

 

Jésus est couronné d’épines

« Quand les bras de ces hommes cruels furent fatigués à force de donner des coups sur Mon Corps ils placèrent sur Ma tête une couronne tissée avec des branches d’épines. Certains me crachaient dessus, d’autres m’insultaient, d’autres donnaient de nouveau coups dans Ma tête. Je suis fatigué, Je n’ai rien où Me reposer. Prête-moi ton cœur et tes bras pour Me protéger dans ton amour »

 

Barabas est remis en liberté

« Pilate pertubé, pris entre les remords de sa conscience et la peur que le peuple se soulève contre lui, cherchait les moyens pour Me libérer et M’exposa à la vue de la populace pour leur proposer de Me donner la liberté et de condamner à Ma place Barrabas. Ames qui m’aimez voyez comme ils m’ont comparé à un criminel. D’une seule voix ils répondirent «  Qu’Il meure et que Barabas soit remis en liberté ! »

 

Jésus pardonne jusqu’au plus grand pécheur

« Judas ! Pourquoi ne viens-tu pas te jeter à mes pieds pour que je te pardonne ? Ames qui êtes prises dans les filets des plus grands péchés ne vous laissez pas emparer par le désespoir quand votre âme se rend compte de sa faute. Si l’homme dispose d’un instant de vie il a encore le temps de recourir à la Miséricorde et d’implorer le pardon »

 

Jésus monte au calvaire

« Alors que mon cœur était abîmé par la perdition éternelle de Judas, les bourreaux cruels, insensibles à ma douleur, chargèrent sur Mes épaules lacérées la rude et pesante Croix sur laquelle devait se consumer le mystère de la Rédemption du monde. Je souffre sans que personne ne compatisse à ma douleur ! La foule m’accompagne et il n’y a pas une seule personne qui ait pitié de Moi. Mon Père envoie des anges pour qu’ils Me soutiennent, pour que Mon corps ne perde pas connaissance en s’effondrant, pour que la bataille ne soit pas gagné avant le moment prévu et que Je ne perde pas toutes Mes âmes »

Ils réquisitionnent un homme appelé Simon, il M’aide à porter une partie de la Croix mais pas toute la Croix … Il y’a des âmes qui ne M’aident à porter qu’une partie la Croix. Mais il y’a beaucoup d’âmes au contraire qui m’aident à porter la Croix tout entière. Leur unique désir est de Me consoler, de Me reposer, elles s’offrent pour tout réaliser selon Ma volonté. Cherchant tout ce qui peut Me plaire, elles ne pensent ni aux mérites ni à la récompense.

 

Jésus est cloué sur la Croix et prononce Ses derniers mots

« Regardez fils chéris, comme est grande la honte et la confusion que J’endure en Me voyant ainsi, devant cette immense foule. Quelle douleur pour Mon âme ! Tout Mon Corps se brise, se balance d’un côté à l’autre et les épines pénètrent dans Ma tête encore plus profondément.

Entendez le premier coup de marteau qui cloue Ma main droite… Il résonne jusqu’aux profondeurs de la terre. Entendez encore … Maintenant ils clouent ma main gauche et devant un tel spectacle les Cieux tremblent, les Anges s’agenouillent. Je garde le plus profond silence mais Mes larmes se mêlent au sang qui couvre Mon visage. »

Ils tirent cruellement les pieds, les plaies s’ouvrent, les nerfs se déchirent dans Mes mains et Mes bras, les os se disloquent… La douleur est intense ! Contemplez un moment ces mains et ces pieds ensanglantés. Ce corps nu, couvert de blessures, d’urine et de sang. Cette tête transpercée par des épines aiguës, imbibée de sueur, pleine de poussière et couverte de sang…

« Voici l’heure de la Rédemption du monde ! Cette Croix va être la lumière et la paix du monde. Dans Mes Saintes Ecritures les pécheurs trouveront le pardon et la vie. Mon Sang lavera et effacera les taches de leurs péchés ! Dans Mes Saintes Plaies les âmes deviendront pures en se rafraichissant et en se serrant dans Mon amour !

 Père pardonne leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font, mais Moi je t’en supplie oh Mon Père ! Répands sur eux la force de Ta Miséricorde ! 

 Aujourd’hui tu seras avec Moi au Paradis, parce que ta foi en la Miséricorde de ton Sauveur a effacé tes crimes… Elle te conduit à la vie éternelle.

 J’ai soif des âmes et pour étancher cette soif j’ai versé jusqu’à la dernière goutte de Mon Sang.

Mon Seigneur et Mon Dieu, reçois Mon âme… Je la remets entre tes Mains aimées.

Dans le dernier cri j’embrassais toute l’humanité passée, présente et future »

 

Révélations de Jésus à Catalina Rivas (mystique colombienne), extrait de « La Passion de Jésus »

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